Si Apollo restrainct ses raiz dorez,
Se marrissant tout honteux soubz la nue
C’est par les tiens de ce Monde adorez,
Desquelz l’or pur sa clarté diminue.
Parquoy soubdain, qu’icy tu es venue,
Estant sur toy, son contraire, envieux,
A congelé ce Brouas pluvieux,
Pour contrelustre à ta divine face,
Mais ton tainct frais vainct la neige des cieulx,
Comme le jour la clere nuict efface.
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