Seroit ce point fiebvre, qui me tourmente,
Brulant de chault, tremblant aussi de froit?
C’est celle ardeur, que j’ay si vehemente,
Qui tant plus sent ta froideur, tant plus croit,
Bien que ton froit surprimer la vouldroit
Taschant tousjours à me faire nuisance.
Mais, comme puis avoir d’eulx congnoissance,
Ilz sont (tous deux) si fortz en leur poursuivre,
Que froit, & chault, pareilz en leur puissance,
Me font languir sans mourir, & sans vivre.