A l’embrunir des heures tenebreuses,
Que Somnus lent pacifie la Terre.
Ensevely soubz Cortines umbreuses,
Songe a moy vient, qui mon esprit desserre,
Et tout aupres de celle là le serre,
Qu’il reveroit pour son royal maintien.
Mais par son doulx, & privé entretien,
L’attraict tant sien, que puis sans craincte aulcune
Il m’est advis, certes, que je la tien,
Mais ainsi, comme Endimion la Lune.