Fusse le moins de ma calamité
Souffrir, & vivre en certaine doubtance:
J’aurois au moins, soit en vain, limité
Le bout sans fin de ma vaine esperance.
Mais tous les jours gruer soubz l’asseurance,
Que ceste fiebvre aura sa guerison,
Je dy, qu’espoir est la grand prurison,
Qui nous chatouille a toute chose extreme,
Et qui noz ans use en doulce prison,
Comme un Printemps soubz la maigre Caresme.
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