L’Aulbe estaingnoit Estoilles a foison,
Tirant le jour des regions infimes,
Quand Apollo montant sur l’Orison
Des montz cornuz doroit les haultes cymes.
Lors du profond des tenebreux Abysmes,
Ou mon penser par ses fascheux ennuyz
Me fait souvent perçer les longues nuictz,
Je revoquay a moy l’ame ravie:
Qui, dessechant mes larmoyantz conduictz,
Me feit cler veoir le Soleil de ma vie.