Si en ton lieu j’estois, ô doulce Mort,
Tu ne serois de ta faulx dessaisie.
O fol, l’esprit de ta vie est jà mort.
Comment? je vois. Ta force elle à saisie.
Je parle au moins. Ce n’est que phrenesie.
Vivray je donc tousjours? non: lon termine
Ailleurs ta fin. Et ou? Plus n’examine.
Car tu vivras sans Coeur, sans Corps, sans Ame,
En ceste mort plus, que vie, benigne.
Puis que tel est le vouloir de ta Dame.