Par le penser, qui forme les raisons,
Comme la langue a la voix les motz dicte:
J’ay consommé maintes belles saisons
En ceste vie heureusement maudicte.
Pour recouvrer celle a moy interdicte
Par ce Tyrant, qui fait sa residence
Là, ou ne peult ne sens, ne providence,
Tant est par tout cauteleusement fin.
Ce neantmoins, maulgré la repentence,
J’espere, apres long travail, une fin.