Si c’est Amour, pourquoy m’occit il doncques,
Qui tant aymay, & onq ne scevz hair?
Je ne m’en puis non asses esbahir,
Et mesmement que ne l’offençay oncques:
Mais souffre encor, sans complainctes quelconques,
Qu’il me consume, ainsi qu’au feu la Cyre.
Et me tuant, a vivre il me desire,
Affin qu’aymant aultruy, je me desayme.
Qu’est il besoing de plus oultre m’occire,
Veu qu’asses meurt, qui trop vainement ayme?